Entre rythmes et chants traditionnels en zulu ou sotho, hip-hop et punk-rock, ce collectif de la banlieue noire de Soweto défrise les festivals avec sa musique de résistance qui, dans des tourbillons sonores et des modulations conduisant à la transe, aborde sans filtre les questions identitaires et sociales.

Une transe à la fois urbaine et tribale. Nulle sophistication dans ce mélange de voix brutes, de percussions, seulement de l’énergie pure et de la spontanéité.

Emmené par un leader magnétique qui a la rage d’un James Brown, entre harangues virulentes et soul tellurique, BCUC convoque les ancêtres et secoue la jeunesse sur des phrasés répétitifs, atteignant des sommets de rage et d’exaltation lors d’accélérations déflagrantes de basses lourdes et de frappes de tambours.

Impossible de résister à l’énergie contagieuse de BCUB !